Le soleil se couche, la fête des adoubements à déjà commencer, Aisen a prononcée ses vœux sans conviction en sachant pertinemment que le soir venue, elle s’enfuirait pour son royaume natal. Elle avait prononcée chaque mot avec un goût amer dans la bouche, avec l’impression de trahir ceux qui l'avait vu grandir, ceux qu'elle considérait comme ses frères et sœurs, ceux avec qui elle aurait du vivre si elle n'avait pas fait cette promesse à son père mourant. La jeune fille a scrupuleusement préparer son départ, cacher ses affaires dans la stalle de son cheval qu'elle prendra quand elle sentira que les chevaliers seront trop enjouée pour contrôler les départs. Ce qui ne se fait pas tarder, elle monte dans la chambre qu'elle partageait encore le matin avec Alec et dépose la lettre qu'elle a écrite en même temps que brûler celle que son père lui avait fait envoyé.
- Lettre à Alec:
Alec,
Quand tu liras cette lettre, je serai déjà loin. Tu m'as souvent traitée de princesse pourri gâter, trop fragile ou encore impatiente. Aujourd'hui, je te prouve le contraire, je ne suis pas cette fille que tu pensais que j'étais tout au long de mon apprentissage avec toi. Mon père est mort, il y a de ça quelque lune et je ne sais pas avec quel force j'arrive à surmonter le chagrin de ses mots pour les écrire, mais je le fais alors je ne dois pas être aussi fragile que tu le penses. Tu ne t'étais aucunement douté que mon coeur s'était glacée et je m'en félicite, mais était-ce vraiment de l'ignorance ou du détachement. Désormais je t'ai prouvée que j'étais différente de ce que tu pensais de moi. J'ai assez de force pour être chevalière et Reine ,car c'est ce que je deviendrais. Mais j'ai appris ici qu'une reine ne devait pas seulement servir au noble, mais au peuple, je deviendrais grâce à toi une meilleure princesse et Reine que je ne l'aurai été si j'était demeurée a Béryl.
Je n'ai jamais été la princesse futile dont tu as toujours cru que j'été, mais ici j'ai apprit à me préoccuper des autres, mais aussi à écouter et attendre et cela surtout grâçe à toi. Aujourd'hui quand je rédige ses mots dans la fraicheur de l'écurie où je me suis réfugier pour que personne ne me trouve,vles larmes viennent couler sur mes joues, car je sais que l'ordre me manquera et surtout Toi. Tu ne m'as certe pas enseigner tout ce que je sais désormais, mais tu as fait en sorte de me laisser assez de temps pour le faire alors je t'en remercie.
Quand on m'as assigner à toi, Alec j'ai été fier d'avoir un aussi beau et jeune maitre car j'avais passé toute mon enfance avec un vieux aigri pour apprendre les rudiments de la magie. Pourtant, j'ai bien vite déchante quand je me suis rendu compte que l'on était très différents voir carrément des opposées. Ta conception de l'apprentissage était différente de la mienne. Malgré ça, parfois on a réussis à s'entendre et ces rares fois, j'ai découvert un homme charmant capable de me comprendre. Je n'étais qu'une adolescente à cette époque, mais sans que tu le remarques vraiment je me suis imprégnée de toi, de ta façon d'être, de sourire et de me regarder. Tu ne l'as jamais soupçonnée et maintenant j'ose l'écrire, tu n'es plus mon maître, mais mon frère. Seulement quand tu liras cette lettre, je ne serais plus ici et le fait que je t'aime n'y changeras plus rien.
Adieu Alec et merci pour tout. Ta délicieuse et douce écuyère qui espère que tu lui pardonneras.
Les larmes commence à monter dans les yeux bleus de la jeune fille, elle les refoula, il n’était pas encore temps de pleurer ce qu'elle perdait en quittant le château. Redescendre les escaliers à pas de loup ne fut pas vraiment une épreuve, légère comme elle était, elle se rendit rapidement dans les écuries et préparas son cheval dans la plus grande discrétions. La jeune fille sonda les alentours avec ces sens magiques et emprunta le chemins le moins rapide mais le moins empruntée, bride en mains. La jolie brune monta sur sa monture seulement pour franchir le pont levis après avoir expliquer aux deux gardes qu'elle allait prendre l'air. Ils ne s’inquiétèrent pas elle avait son armure verte, signe qu'elle pouvait se défendre contre les mercenaires même si dans cette régions, ils étaient que peu nombreux.
Une fois que le château fus assez loin, la jeune fille partie au galop et laisse enfin ses larmes coulait sur ses joues. Elle partait pour ne sûrement jamais revenir et rien que de penser à son maître et a ses frères et sœur d'armes, le cœur d'Aisen se serait pour devenir qu'un amas de douleur. Elle avait ressentie une douleur similaire quand elle avait quittée Béryl pour émeraude en disant Adieu à son père puisqu'elle ne reviendrait qu'une fois qu'il serait mort.Ce jour été arrivée, elle revenait et son paternel avait rendu l’âme. Elle s’arrêta sur le chemin quand le soleil atteint son zénith, les frontière entre émeraude et Béryl se voyait déjà . Le lendemain à la même heure, elle serait dans son royaume.
La princesse, puisqu'elle se devait de reprendre son titre malgré les vœux prononcée, se demandait comment le peuple,son peuple, l’accueillerait mais elle savait aussi qu'elle pouvait compter sur sa mère qui la soutiendrait. Elle reprit la route et ne s’arrêta qu'une fois, son château en vue, son chez elle. Aisen pleura pour la seconde fois et arriva devant les portes, elle était partie depuis quatre ans mais elle n'avait pas changée. Elle avait enfilée la robe que son père lui avait offert pour son adoubement et mit la couronne qui faisait d'elle la princesse officielle de Béryl. Elle se demandait si les gardes la laisserait passer et se fut le cas quand elle se présenta. Elle entra par les portes principales. La princesse était chez elle.
Cinq ans sont passé, depuis l'arrivée d'Aisen à Béryl, elle s'est fait une place confortable grâce à l'aide de sa mère. Grâce à Alec, elle est devenu plus proche de son peuple et est très appréciée de tous. Rien ne se passa de bien important durant les cinq premières années sur le royaume de Béryl jusqu'au jour où la jeune reine perçu la présence des chevaliers d'émeraude sur son territoire.
Il ne lui à accordée qu'une seul nuit. Une seul as t-il dit et pas une de plus, Aisen. Je suis ne suis pas venu te voir. Je suis là pour l'ordre celui là même que tu as quitté. S'en ai suivit une multitude de reproche comme si sa lettre n'avait pas été assez explicite, comme si on lui avait donné le choix. Le jeune princesse qu'elle avait été n'aurait jamais abandonné sa famille et son destin. Une promesse était une promesse.
La jeune reine souria devant son miroir, elle s'était réfugiée dans sa chambre après sa brève entrevu avec Alec qui lui avait ruinée le moral en quelques instant pourtant elle aurait dû s'y préparer, elle s’était enfuie.
De plus, elle déployait régulièrement ses sens magiques sur son royaume mais aussi sur tout le continent, quand elle avait perçu l’énergie vitale de son ancien- maître, son cœur avait rater un battement. Aisen avait donc fait preuve de rigueur et avait mis tout le château à contribution pour ne pas être prise au dépourvu, elle avait fait en sorte d’être prête à recevoir le seul homme qu'elle avait aimé et qu'elle aimé encore.
Quand les chevaliers arrivèrent, la jolie brune était dans la cour, dans l'une de plus belle robe bleu, ses cheveux virevoltaient au vent, sa couronne délicatement posée sur sa tête. Elle s'était sentie, préparer mais lorsque le moment arrive, que ses yeux bleu turquoise rencontrèrent ceux d'Alec, ils se remplirent de larmes. Néanmoins, elle parvient à garder sa contenance et à leurs souhaiter la bienvenue à Béryl sans que sa voix ne tremble. Par la suite, elle les écouta avec attention, les invita à partager son repas et à passer la nuit au château avant de repartir faire leur ronde. Remise d’aplomb du premier contact, la jeune femme osa même demander une entrevu avec le chef de la mission, qui n'était autre qu'Alec. Il la foudroya du regard mais accepta, il ne pouvait faire autrement.
L'ancienne chevalière repensait à cette entrevu quand elle se prépara pour la soirée.Elle garda sa robe en soie bleu, se rafraîchie le visage puis se rendit à la salle où elle avait demandée à ce que soit servit le dîner, elle ne donnait jamais d'ordre, sûrement un signe que elle avait aussi avait été élève un peu comme une servante. Être écuyère,c'est servir son maître.
Une fois dans la salle, la joie l'envahie plus que la tristesse qui l’avait habitée après avoir écouter les reproches d'Alec, la jeune reine était heureuse de revoir, ceux qu'elle considérait comme sa deuxième famille. La suite fut moins joyeuse du moins pour le début. Alec la suivit dans ses appartement comme il en n'avait été convenue durant leurs entrevu mais une fois dans la chambre, une flopée de reproche mélangée au ressentiment pris place. Elle découvrit non sans étonnement que lui aussi avait souffert de son départ.
Aisen n'avait pas pu se retenir de pleurer et sans crier gare, elle était venu se blottir contre lui. Il ne l'avait pas repousse et l'avait pris dans ses bras, comme il l'avait fait de rare fois quand elle était son écuyère. L'attirance et l'amour mutuelle avait fait le reste. La reine perdit sa virginité cette nuit avec son ancien maître qui se fit doux, patient et aimant.Cela aurait pu changer quelque chose mais cela ne changea rien. Alec repartie avec son équipe le matin même, laisse la jeune femme de nouveau seule dans cette immense château.
Neuf mois passèrent après cette rencontre qui ne se reproduisit plus en dix ans.Elle ne revis jamais Alec mais voyait son portrait crachée dans le fils et la fille qu'elle avait mis au monde. Aisen avait beaucoup pleurait en sentant pour la première fois la vie en elle mais elle s 'était reprit rapidement en prenant cela comme un signe d'espoir. Quand sa grossesse avait commencé à se voir, les rumeurs était allé bon train pour découvrir qui était le père du petit que la reine portait. Seulement l’enquête des serviteur fit rapidement savoir que la jolie brune n'avait partagée sa couche qu'une seule et unique fois avec le chef de mission des chevaliers d'émeraude. Dés lors, plus aucune rumeurs ne circula et lors de l'accouchement, la surprise fut qu'il en n'ai deux même si bien sur Aisen l'avait sentie depuis le début, elle avait cachée cette information afin de ne pas inquiéter les servantes.
La jeune femme pris les deux poupons dans les bras et les embrassa avec l'amour d'une mère. Comme sa mère l'avait fait avec elle, du moins ses deux mères. Elle se promit au même instant qu'Alec n'apprendrait rien de ses nouveau née. Il n'apprendrait pas qu'il était père pas si cela devait pencher dans la balance pour qu'il reste près d'elle.
Dix ans passèrent, Aisen gouvernait Béryl en prenant soin de garder toujours le contact avec émeraude, elle élevait sa fille et son fils comme elle avait été élever elle-même, elle ne voulait pas faire de différence puisque les jumeaux été identiques. Seulement dans cette méthode d'éducation à huit ans, les petits, en plus de la magie qu'ils étudiaient depuis leurs cinq ans, commencèrent à apprendre à maîtrise les armes avec le chef de l'armée de Béryl.
Bien sur, ils étaient aussi membres de la royauté et la jeune reine s’efforçait de leur apprendre l'étiquette sans faire de distinction entre sa fille et son garçon .Un jour, sa fille se marierai et son frère reprendrait le trône mais il n'était pas encore question de cela. Les jumeaux n'avaient que dix ans et Aisen est encore très jeune,elle gouverne d'une main de maître. Ou nous mènera la suite ?